femmes rurales

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mardi 24 juin 2014

Adoption du TCP PROPAC-FAO “Renforcement des capacités de la Plateforme Sous Régionale des Organisations Paysannes d’Afrique Centrale”

Le 10 juin 2014 S.E Mme Elisabeth ATANGANA Présidente de la PROPAC et le Représentant de la FAO au Cameroun ont procédé à la signature d’adoption du TCP pour le renforcement des capacités des  organisations paysannes nationales d’Afrique Centrale.
Le présent projet doit permettre à la PROPAC de s’impliquer dans les processus de dialogue sur les politiques pour mieux influencer l’orientation des politiques publiques visant à accroitre l’investissement agricole et la sécurité alimentaire; mieux définir des positions sur des bases démocratiques et fondées sur l’expérience, pour accroître la légitimité des positions de négociations défendues par les leaders. A terme ce projet vise aussi à doter les organisations paysannes nationales des rudiments nécessaires pour s’impliquer dans la mise en œuvre des politiques et d’exercer un rôle de veille permanente. Cette implication a aussi pour objectif d’améliorer la prise en compte des préoccupations des femmes et des jeunes dans l’élaboration, la mise en œuvre et l’évaluation des politiques nationales et sous régionales agricoles et de développement rural en Afrique Centrale.
Les organisations paysannes constituent une composante importante du tissu socio- économique des pays de l’Afrique Centrale. Elles sont souvent sollicitées pour contribuer à la définition des politiques, des programmes, des plans d’action conçus à l’initiative des institutions Régionales, des Etats, des bailleurs de fonds, des ONG, etc. Elles  peuvent être dans certains cas à l’initiative de ces processus. Ainsi, la qualité de leur participation et son impact dépendent de multiples facteurs parmi lesquels figurent leurs capacités: à s’organiser pour construire des positions de négociation argumentées et légitimées par un débat démocratique. Leur participation dépend aussi de leur capacité à prendre en compte la complexité des problèmes; leur capacité à représenter aussi bien les hommes que les femmes et les jeunes à se projeter dans l’avenir et à envisager les mutations qui doivent être anticipées, préparées, et accompagnées; à mandater des représentants pour défendre leurs propositions et positions, et à rendre compte.
Par ailleurs, la finalité de ce projet est de renforcer les capacités de la PROPAC et de ses membres à s’impliquer dans les  processus de dialogue sur les politiques pour mieux influencer l’orientation des politiques publiques visant à accroitre l’investissement agricole et la sécurité alimentaire; mieux définir des positions sur des bases démocratiques et fondées sur l’expérience, pour accroître la légitimité des positions de négociations défendues par les leaders. A terme ce projet vise aussi à doter  les organisations paysannes nationales des rudiments nécessaires pour s’impliquer dans la mise en œuvre des politiques et d’exercer un rôle de veille permanente. Cette implication a aussi pour objectif d’améliorer la prise en compte des préoccupations des femmes et des jeunes dans l’élaboration, la mise en œuvre et l’évaluation des politiques nationales et sous régionales agricoles et de développement rural.
Les bénéficiaires directs de ce projet sont les organisations nationales membres de la PROPAC et d’autre part l’ensemble des producteurs de la zone CEEAC-CEMAC dans laquelle sera mis en œuvre le projet.